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x-maud-x
Membre
(28 ans)

Post� le 15/01/2012 � 16:08

bonjour,
je dois rendre un commentaire littéraire sur cet extrait de "nuit de mai"
je pense prendre la problématique Comment la muse présente elle son art?
pour répondre a ma problématique je vais parler du fait que la poésie est:
- comme une chanson ("luth" "chantons")
- quel a quelque chose de divin ("séraphin" "dieu" "divine")
- en lien avec les sentiment du poète ("tu soufre"...)
- une rêverie ("songe" "rêverie") donc est libre
- en lien avec des lieu historiques
mais je n'arrive pas a parler de la compassion que la muse a pour le poète et le réel amour quelle lui témoigne....
vous avez une idée pour nuancer ma problématique?
merci d'avance

le texte:  
La Muse
Poète, prends ton luth ; c’est moi ton immortelle,
Qui t’ai vu cette nuit triste et silencieux,
Et qui, comme un oiseau que sa couvée appelle,
Pour pleurer avec toi descends du haut des cieux.
Viens, tu souffres, ami. Quelque ennui solitaire
Te ronge ; quelque chose a gémi dans ton cÅ“ur ;
Quelque amour t’est venu, comme on en voit sur terre,
Une ombre de plaisir, un semblant de bonheur.
Viens, chantons devant Dieu ; chantons dans tes pensées,
Dans tes plaisirs perdus, dans tes peines passées ;
Partons, dans un baiser, pour un monde inconnu.
Éveillons au hasard les échos de ta vie,
Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie,
Et que ce soit un rêve, et le premier venu.
Inventons quelque part des lieux où l’on oublie ;
Partons, nous sommes seuls, l’univers est à nous.
Voici la verte Écosse et la brune Italie,
Et la Grèce, ma mère, où le miel est si doux,
Argos, et Ptéléon, ville des hécatombes,
Et Messa la divine, agréable aux colombes ;
Et le front chevelu du Pélion changeant ;
Et le bleu Titarèse, et le golfe d’argent
Qui montre dans ses eaux, où le cygne se mire,
La blanche Oloossone à la blanche Camyre.
Dis-moi, quel songe d’or nos chants vont-ils bercer ?
D’où vont venir les pleurs que nous allons verser ?
Ce matin, quand le jour a frappé ta paupière,
Quel séraphin pensif, courbé sur ton chevet,
Secouait des lilas dans sa robe légère,
Et te contait tout bas les amours qu’il rêvait ?
Chanterons-nous l’espoir, la tristesse ou la joie ?

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