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Commentaire composé : Zola : Germinal : Partie 4 Chapitre 7

Extrait étudié :

Le roman germinal est une peinture puissante de la vie misérable des mineurs de la deuxième moitié du XIXe siècle. " met en scène un conflit dramatique entre les mineurs en grève et la compagnie minière. L'ouvrier Etienne LANTIER, renvoyé de son atelier pour ses opinions contestataires, prend contact, dans son nouveau travail à la mine, avec tout un monde de souffrances et d'injustices. Une grève se déclenche, dont il prend la tête. Dans ce chapitre 7, Etienne tient une réunion clandestine, la nuit, dans la forêt, et incite les mineurs à poursuivre la grève.

Un silence profond tomba du ciel étoilé. La foule, qu'on ne voyait pas, se taisait dans la nuit, sous sette parole qui lui étouffait le coeur; et l'on n'entendait que son souffle désespéré, au travers des arbres.
Mais Etienne déjà, continuait d'une voix changée. Ce n'était plus le secrétaire de l'association qui parlait, c'était le chef de la bande, l'apôtre apportant la vérité. Est-ce qu'il se trouvait des laches pour manquer à leurs parole ? Quoi ! depuis un mois, on aurait souffert inutilement, on retournerait aux fosses, la tête basse, et l'eternelle misére recommencerait! Ne valait-il pas mieux mourrrir tout de suite, en essayant de détruire cete tyrannie du capital qui affamait le travailleur ? Toujours se soumettre devant la faim jusqu'au moment ou la faim, de nouveau, jetait les plus calmes à la révolte, n'était-ce pas un jeu stupide qui ne pourrait durer d'avantatge ? Et il montrait les mineurs exploités, supportant à eux seuls les désastres des crises, réduits à ne plus manger, dés que les nécessités de la concurrence abaissaient le prix de revient. Non! le tarif de boisage n'était pas acceptable, il n'y avait là qu'une économie déguisée, on voulait voler a chaque homme une heure
de son travail par jour. C'était trop cette fois, le temps venait où les misérables, poussés à bout, feraient justice.
La foule, à ce mot de justice, secouée d'un long frisson, éclata en applaudissements, qui roulaient avec un bruit de feuilles sèches. Des voix criaient :

« Justice! ... Il est temps, justice! »

Peu à peu, Etienne s'échauffait. Il n'avait pas l'abondance facile et coulante de Rasseneur. Les mots lui manquaient. Souvent, il devait torturer sa phrase, il en sortait par un effort qu'il appuyait d'un coup d'épaule. Seulement, à ces heurts continuels, il rencontrait des images d'une énergie familière, qui empoignaient son auditoire; tandis que ses gestes d'ouvrier au chantier, ses coudes rentrés, puis détendus et lançant les poings en avant, sa mâchoire brusquement avancée, comme pour mordre, avaient eux aussi une action extraordinaire sur les camarades. Tous le disaient, il n'était pas grand, mais il se faisait écouter.

« Le salariat est une forme nouvelle de l'esclavage, reprit-il d'une voix plus vibrante. La mine doit être au mineur, comme la mer est au pêcheur, comme la terre est au paysan... Entendez-vous! la mine vous appartient, à vous tous qui, depuis un siècle, l'avez payée de tant de sang et de misère! »

Commentaire :

Roman d’Émile Zola (1840-1902), publié à Paris en feuilleton du 26 novembre 1884 au 25 février 1885, Germinal fut publié en volume chez Charpentier en 1885.
Consacré mythe fondateur de la mémoire collective par une délégation de mineurs qui scanda le titre aux obsèques de Zola, à l’occasion desquelles Clémenceau salua la mémoire de celui qui fut «un moment de la conscience humaine», Germinal, treizième roman du cycle des Rougon-Macquart, reste à ce jour le roman le plus lu de Zola, jouissant d’un prestige égal à celui des Misérables. Ce roman épique, symbolique, fantasmatique, offrant une foisonnante complexité, dont le titre est riche de significations multiples, est aussi un extraordinaire roman-feuilleton et une enquête, où brille l’éclat d’un style. Plus profondément encore, la réussite de Germinal tient à l’art d’un Zola maître architecte. Tout passe par Étienne, substitut du romancier. Les sept parties amènent lentement mais sûrement l’accélération du dénouement, soigneusement annoncé par toute une série d’indices.
Nous sommes ici au septième chapitre de la quatrième partie. Le passage est formé d’un discours d’Etienne Lantier aux mineurs concernant la poursuite de la grève. Il s’agira de voir dans quelle mesure s’effectue dans ce passage l’intégration du discours politique au roman.
Nous verrons dans une première partie...

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